
Les rapaces
On les voit souvent voler majestueusement en tournoyant dans les airs pour repérer à des centaines de mètres, leur futurs proies. Les rapaces bénéficient d’une excellente vue et sont capables de plonger rapidement pour atteindre en quelques secondes leur nourriture.
Au niveau photographique, ils sont difficiles à capter car souvent à contre-jour ou en mouvement rapide. Il faut donc de l’entrainement pour pouvoir réaliser des images correctes.
Dans notre région, nous observons souvent les milans et les buses.
Un moyen assez simple de les différencier c’est les plumes arrières de leur queue.
Pour un milan, on distinguera une queue une forme et « V » et pour la buse, il s’agit d’un rond concave. On observe facilement la différence sur les deux photographies ci-dessous.


La buse variable (Buteo buteo)
La buse variable est une espèce de rapace diurne de la famille des Accipitridés qui possède un bec crochu et des serres relativement petites.
Son nom « variable » mentionne que son plumage peut être très différent mais la couleur brune reste prédominante. Des variations de noir, marrons avec des taches blanches en dessous font que la buse peut souvent se confondre avec le milan noir.

Milan royal (Milvus miles)
On le différencie du Milan noir par une taille souvent plus imposante mais ce sont souvent les couleurs claires des dessous d’ailes qui confirment l’espèce.
Le faucon crécerelle (Falco tinnunculus)
Il s’agit également d’un rapace diurne que l’on peut facilement croiser dans nos contrées. Aux abords d’une route ou proche d’un champs, il observe souvent et détecte le moindre mouvement pour préparer son attaque.
Il effectue également souvent des vols stationnaires avant de plonger silencieusement et avec une précision remarquable pour surprendre sa proie.
Il existe naturellement de nombreuses autres espèces que j’espère pouvoir vous faire découvrir prochainement.
J’ai observé récemment le vautour fauve qui effectuent de longs vols pour repérer les carcasses d’animaux dans nos Alpes.
J’espère que j’aurai l’occasion également de rencontrer le gypaète barbu qui reste pour moi, le rapace emblématique de nos montagnes.
Vautour fauve en haute altitude

